Les montagnes, bien que magnifiques, peuvent aussi être impitoyables. Récemment, deux grimpeurs étrangers ont perdu la vie en tentant de conquérir l’Ama Dablam, une montagne népalaise réputée pour ses difficultés techniques.
Un des malheureux était un citoyen français, Hugo Lucio Colonia Lazaro, âgé de 65 ans. Il a succombé à ses blessures après qu’un bloc de glace l’ait violemment frappé à la tête. Après son transfert par hélicoptère à Katmandou, il a rendu l’âme peu de temps après son admission à l’hôpital.
« Après son évacuation à Katmandou par hélicoptère ce mercredi, il est décédé le jour suivant », a expliqué Himal Gautam, un représentant du département du tourisme du Népal. L’alpiniste avait atteint le sommet mais a été tragiquement accidenté lors de la descente.
Le deuxième incident tragique implique Hong Khy Park, un Sud-Coréen de 66 ans, qui est mort le dimanche 26 octobre en tentant de gravir la montagne avec cinq autres alpinistes. « Il s’est effondré durant l’ascension », a indiqué Homnath Bhattarai, qui travaille pour une agence de trekking.
Rapatriement des dépouilles
L’Ama Dablam est une montagne du Népal qui s’élève à 6 814 mètres d’altitude. Elle est célèbre pour sa beauté envoûtante et sa complexité technique, ce qui attire de nombreux grimpeurs désireux de relever des défis dans un cadre exceptionnel.
Chaque automne, le Népal émet des centaines de permis pour ce sommet ainsi que pour d’autres plus élevés, l’alpinisme constituant une importante source de revenus pour les communautés locales. Pour cette saison, 400 permis ont été délivrés pour l’Ama Dablam.
Les autorités népalaises ont fait savoir que les procédures de rapatriement des corps dans leurs pays d’origine étaient en cours.
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