"Les vétérinaires font partie des métiers où l’on se suicide le plus" : accusée de négligences, la directrice d’une clinique se défend

Drame et Controverse : Fort Taux de Suicides chez les Vétérinaires, Une Directrice Réagit aux Accusations

Mis à jour le :

La gestionnaire d’une clinique vétérinaire située en Ariège fait l’objet de critiques sévères de la part d’une cliente qui lui reproche un manque de soin suite au décès de son félin, ainsi que de lui avoir suggéré de pratiquer elle-même une intervention chirurgicale sur son animal. La directrice se défend en réfutant ces allégations.

Lors d’une entrevue avec La Dépêche du Midi, la directrice écarte ces critiques avec fermeté: « Il peut arriver que nous demandions à un propriétaire de nous assister, comme par exemple pour ouvrir un paquet de compresses si nous sommes seuls pendant une garde. Cependant, laisser quelqu’un pratiquer une chirurgie sur son propre animal est absolument hors de question », affirme-t-elle fermement.

« Le chat était en pleine forme »

Kenza, la propriétaire du chat, est également contrariée que la clinique ait renvoyé son chat chez elle moins de 24 heures après l’opération. La vétérinaire se défend: « Le chat était en pleine forme. Nous avions tout vérifié méticuleusement. L’animal était tellement stressé qu’il présentait plus de risques à rester hospitalisé qu’à rentrer chez lui. Malheureusement, il s’est agité pendant le transport, ce qui était imprévisible. Quand nous l’avons rendu, nous avions certifié qu’il n’y avait plus de saignement depuis 20 heures après l’opération », explique-t-elle.

Lire aussi  Gynécologue négligent : Elle frôle la mort après un suivi désastreux, tumeurs pulmonaires découvertes!

Un autre point de discorde mentionné par Kenza est le refus allégué de soigner l’animal tant que les frais n’étaient pas payés. La directrice modère cette version des faits: « Ce n’est pas exact. Nous avons pris en charge l’animal immédiatement, réalisé un examen complet et administré des analgésiques pour apaiser sa douleur. Cependant, nous avons expliqué que nous ne pouvions pas procéder à une opération coûteuse sans garantie de paiement. Nous avons un devoir de soins primaires, et c’est ce que nous avons respecté. Il faut comprendre que les frais engagés par les cliniques vétérinaires ne sont pas couverts par la sécurité sociale », argumente-t-elle.

« Nous sommes aussi des humains »

La responsable est affectée par la virulence de la controverse et déplore l’atmosphère tendue. « Tout cela semble être monté pour faire le buzz. Je comprends la peine de cette dame qui a perdu son animal, mais il est faux de dire que quelqu’un d’autre que le vétérinaire a opéré. Nous avons fait tout notre possible pour sauver ce chat. Il ne faut pas oublier que nous sommes des humains, pas des miracles. Je tiens à rappeler que le taux de suicide parmi les vétérinaires est élevé, souvent à cause de ce type de pressions et d’attaques », conclut-elle avec émotion.

Lire aussi  Adolescent menace la principale de son école: ce que vous devez savoir
4.3/5 - (38 votes)

Laisser un commentaire

Partages