Un récit émouvant. Mariam, l’épouse et complice artistique d’Amadou, s’est ouverte sur le tragique événement survenu il y a six mois, dans une interview accordée à Le Parisien. « J’ai hurlé pour qu’on le transporte immédiatement à l’hôpital. Malheureusement, il est mort en chemin », partage-t-elle, visiblement affectée par ces moments douloureux.
Après leur retour de Paris à Bamako, le couple avait achevé l’enregistrement d’un nouvel album. « L’album était prêt bien avant la mort d’Amadou. Nous avions enregistré à Paris, Barcelone et Bamako, » se rappelle Mariam. Ils devaient entamer une tournée en mai, mais la santé d’Amadou s’est dégradée subitement au début d’avril. « Il tremblait, je lui ai parlé doucement : ‘Amadou, c’est moi, ta chérie’, mais il n’a pas réagi. »
Funérailles d’État
Amadou a été honoré par des funérailles nationales au Mali deux jours après son décès. « Des milliers de personnes étaient présentes, y compris des célébrités, des amis et des citoyens de tout le pays », explique Mariam, qui a reçu de nombreux témoignages de condoléances, y compris de Matthieu Chedid.
Mariam se prépare actuellement à lancer « L’Amour à la folie », un album posthume qui sera disponible le 24 octobre. Sur scène, elle est à présent accompagnée par son fils Sam Backo. « Il m’a aidée à trouver la force de continuer », révèle-t-elle.
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