Ce samedi 13 avril 2024, une attaque de drones orchestrée par l'Iran s'est déroulée contre Israël. Parmi les retombées, une vague d'appels à la « retenue » de la part de la communauté internationale, dans l'espoir de limiter l'extension du conflit.
Contexte de l’attaque
L'offensive iranienne est une contre-mesure suite à une frappe contre le consulat des Gardiens de la révolution à Damas. Le succès de l'attaque a été mitigé, puisqu'Israël et ses alliés (Etats-Unis, France, Royaume-Uni) ont intercepté une grande partie des frappes iraniennes.
Réactions mondiales
Au niveau international, l'attaque a suscité une large gamme de réactions. Emmanuel Macron a condamné l'attaque et exhorté à la retenue. De son côté, Téhéran a convoqué les ambassadeurs français, allemand et britannique pour exprimer son mécontentement.
La Turquie, l'Iran et la Russie ont tous appelé à mettre fin à l'escalade. Le ministre des affaires étrangères syrien a exprimé son soutien à l'Iran, tandis que le président irakien a appelé à une « réduction des tensions ». Par ailleurs, l'Iran a exhorté Israël à ne pas réagir militairement.
Dans ce contexte tendu, le Premier ministre israélien a convoqué son cabinet de guerre, et le président ukrainien a appelé à l'unité face à la « terreur » de l'Iran et de la Russie. Le Premier ministre britannique a confirmé le soutien de l'aviation britannique à Israël.
Côté logistique, le ministère français des Affaires étrangères recommande aux Français en Iran de quitter temporairement le pays. La compagnie aérienne Lufthansa a suspendu tous ses vols en provenance et à destination de Tel Aviv, Erbil et Amman. Enfin, le chef de la diplomatie européenne a convoqué une réunion d'urgence des ministres des affaires étrangères de l'UE.
Implication de la France dans la défense d’Israël
La France a également apporté un soutien technologique à Israël pour la surveillance de son espace aérien, notamment par le biais d'avions et de radars.
Inévitables ramifications
Certains acteurs régionaux ont également été touchés par l'escalade du conflit. Le Hezbollah affirme notamment qu'un de ses bâtiments au Liban a été visé par Israël. Les États-Unis, quant à eux, ont exprimé le souhait de ne pas entrer en « guerre étendue » avec l'Iran, tout en affirmant leur soutien indéfectible à Israël.