Carcassonne. Quand le conflit de voisinage dégénère en agression et harcèlement

Carcassonne: Escalade dramatique d’un conflit de voisinage en agression!

Mis à jour le :

Depuis un an, une habitante des logements sociaux situés à côté du collège Simone-Veil endure des épreuves difficiles. Dans ces bâtiments, Marie (*) fait état d’un harcèlement constant de la part de certains de ses voisins. Selon elle, deux foyers en particulier se montrent particulièrement hostiles, saisissant chaque opportunité pour la tourmenter. « Les agressions sont sournoises, » confie-t-elle. « Elles vont des commentaires désagréables aux fêtes bruyantes tard dans la nuit, jusqu’aux insultes croisées dans les escaliers, sans oublier les coups à ma porte en pleine nuit. »

Récemment, le conflit a pris une tournure plus grave lorsque la sécurité physique de Marie a été menacée. « Je vis en face de l’école, et à la sortie des classes, l’espace de stationnement devient très convoité. Un jour, une conductrice a agressivement pris ma place de parking. Lorsque je l’ai interrogée sur sa résidence, elle m’a répondu de façon hostile qu’elle habitait ici, et que cela ne me concernait pas. La situation a rapidement dégénéré, et elle m’a frappé la tête contre la portière à plusieurs reprises avant de partir. J’ai plus tard découvert qu’elle était la fille d’un homme résidant dans mon immeuble, » raconte Marie.

Lire aussi  10 avril 2024 : le Ramadan se termine enfin !

Un autre incident violent a eu lieu peu après, impliquant une autre voisine dans les couloirs de l’immeuble. « Elle laissait ses tapis dans les parties communes pendant qu’elle nettoyait, ce qui gênait tout le monde. Quand j’ai tenté de le lui faire remarquer, elle a très mal réagi et m’a attaqué dans les escaliers, » explique Marie. Elle semble être la cible unique de ces agressions, alors qu’une autre résidente ayant vécu des situations similaires a choisi de déménager, « préférant payer un loyer pour un appartement vide tout en restant chez des proches plutôt que de subir le voisinage, » selon les mots de Marie.

Marie explique que ces hostilités ont commencé suite à une dispute concernant le bruit nocturne il y a environ un an. « Nous nous étions plaints des nuisances dues à des soirées. Depuis, j’ai l’impression qu’ils me font payer pour cela, » dit-elle. D’autres résidents, vivant dans des maisons en face, confirment ses dires et expriment leur inquiétude, notamment à cause de son état de santé fragile.

Marie a cherché de l’aide auprès de la mairie et de son bailleur social, Alogea, qui sont au courant de la situation. Jean-Louis Bes, adjoint à la mairie chargé de la sécurité, mentionne des problèmes passés liés à l’alcool, mais rien de récent. Il suggère que le cas de Marie soit discuté lors d’une réunion de partenariat opérationnel prévue cette semaine. Il recommande également de contacter la police nationale en cas de conflit.

Lire aussi  Attention : les nouveaux "bonbons à la nicotine" ciblent vos enfants

De son côté, Alogea indique n’avoir reçu aucune plainte formelle à ce sujet. « Nous avons un responsable de la tranquillité résidentielle qui n’a rien signalé. Nous conseillons à Marie de se rapprocher des autorités compétentes. Nous nous soucions du bien-être de nos locataires mais nos capacités d’intervention sont limitées. Il est crucial qu’elle porte plainte, » déclare David Spanghero, directeur général d’Alogea.

(*) Prénom fictif
4.3/5 - (20 votes)

Laisser un commentaire

Partages