Des accusations fusent et des stratégies se dessinent à l'aube des élections européennes : le Rassemblement National (RN) reproche au Premier ministre d'emprunter ses idées sur des sujets tels que l'immigration et la sécurité.
En effet, le RN, au sommet des sondages avec 31,5% des intentions de vote, domine largement le parti du président Macron qui pointe à 17%. Cette avance suggère un terrain fertile pour les idées du parti de droite, incitant certains à se les approprier, selon le RN.
La réalité selon le RN
Jordan Bardella, leader du RN, affirme que la popularité de son parti force les autres acteurs politiques à accepter et à intégrer leurs idées dans leur propre agenda. Une affirmation audacieuse qui, si elle s'avère vraie, pourrait avoir des implications significatives sur le paysage politique français.
Une arme anti-Bardella ?
Le RN ne se prive pas de critiquer ses adversaires. Bardella cible en particulier Gabriel Attal, présenté comme l'outil d'Emmanuel Macron pour contrer le RN dans la course aux élections européennes.