La crise qui secoue le milieu agricole depuis une dizaine de jours ne montre aucun signe d'accalmie. Les tentatives de dialogue entre les syndicats et le gouvernement n'ont pour l'instant abouti à aucun accord. Cette tension se fait également ressentir dans d'autres secteurs, comme celui des transports, avec des opérations escargot menées par les taxis dans plusieurs grandes villes.
Mobilisation syndicale dans l’éducation
Le premier jour de février 2024 marquera un tournant dans cette crise généralisée avec l'appel à la mobilisation lancé par les principaux syndicats enseignants. Ces derniers dénoncent des conditions de travail précaires et des salaires en deçà de leurs attentes. Le syndicat FSU-SNUipp alerte particulièrement sur la souffrance au travail et le manque de reconnaissance salariale.
Conséquences pour les élèves
Les conséquences de cette situation ne se limitent pas aux enseignants. Elles se ressentent également sur les conditions d'apprentissage des élèves, en constante dégradation. La nomination d'Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère de l'Éducation nationale fait l'objet de critiques virulentes de la part des syndicats. La justification de la scolarisation de ses enfants dans le privé soulève également des questions.
Taux de grève prévus
La FSU-SNUipp prévoit que 40% des enseignants français répondront présent à l'appel à la grève le 1er février. Ce taux devrait même être plus élevé dans certains départements, atteignant 65% à Paris, 50% dans le Val-de-Marne, la Drôme, l'Ardèche et les Pyrénées-Atlantiques.
Syndicats mobilisés
La mobilisation est largement soutenue par les syndicats enseignants. La FSU, la CGT, FO, SUD-Education, Unsa-Education, SGEN-CFDT ont tous appelé à rejoindre le mouvement. Les lycées ne sont pas en reste et leur participation à cette grève est également prévue.