Rachida Dati, actuelle maire du 7e arrondissement de Paris, provoque des remous dans la sphère politique en se positionnant à la tête du ministère de la Culture, une position qu'elle occupe depuis trois semaines, sous les couleurs macronistes.
Malgré cette manoeuvre, elle n'abandonne pas son statut au sein du parti Les Républicains, suscitant une vive réaction de ce dernier qui a déclenché une procédure d'exclusion. Néanmoins, le promis huissier évoqué par Olivier Marleix, responsable des députés LR, n'a pas encore fait son apparition.
Une indifférence face aux turbulences politiques
Se montrant impassible face à cette situation, Dati maintient fermement son appartenance aux Républicains tout en affirmant son refus de démissionner de ses valeurs et convictions. Elle ne semble pas se soucier de ces controverses internes.
L’opportunisme en question
Face aux accusations d'opportunisme lancées par Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, Rachida Dati riposte vigoureusement. Elle n'hésite pas à mentionner la trahison de Retailleau envers Philippe De Villiers, le fondateur du Puy-du-Fou, comme un exemple d'opportunisme.
Rachida Dati : une divergence croissante
La maire de Paris évoque des dissensions de plus en plus marquées avec le parti Les Républicains, en particulier sur la stratégie pour les élections européennes.
Elle fait également une critique voilée envers l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, choisi pour mener une nouvelle fois la liste de LR pour les élections européennes du 9 juin. Sa remarque reflète une opposition de plus en plus marquée aux choix de son parti.