Le mécontentement des agriculteurs a engendré des dégradations sur les axes routiers de France, engendrant des frais de nettoyage et de réparation considérables.
Impact financier des manifestations
Les frais de réparation et de nettoyage liés aux actions protestataires des agriculteurs sont estimés à des centaines de milliers d'euros. Ces coûts sont normalement pris en charge par les conseils départementaux.
Un partage des frais controversé
Des voix s'élèvent cependant pour contester cette répartition des frais. François Baroin, maire de Troyes, fait partie des élus qui estiment que l'État devrait prendre en charge ces dépenses.
Une répartition géographique des coûts
Le montant de ces frais varie fortement en fonction des régions. Ainsi, en Haute-Vienne, le vice-président du département évalue les dégâts à “plusieurs centaines de milliers d'euros”. Il estime également que l'État devrait prendre en charge ces frais.
En Bretagne, le coût des dégâts est encore plus élevé, estimé à plus d'un million d'euros. Ces dépenses vont peser sur le budget de la Direction interdépartementale des routes Ouest.
Des plaintes déposées
Des plaintes ont aussi été déposées suite à ces manifestations. À Toulouse, la mairie a réagi en portant plainte après une manifestation d'agriculteurs. Elle souhaite que les auteurs des dégâts soient identifiés et que leur responsabilité civile soit engagée.
L'adjoint au maire de Toulouse estime qu'il serait incohérent que les citoyens de la ville paient pour les dommages causés par ces actions.