Le nouveau gouvernement dirigé par Gabriel Attal a débuté ses fonctions le 12 janvier, avec un premier conseil des ministres organisé à 11 heures. Suite à cela, le Président Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de se concentrer sur l'obtention de résultats concrets.
Composition du gouvernement
Le secrétaire général de l'Elysée a nommé 14 ministres. On note que la parité a été respectée bien que les ministères régaliens soient dirigés par des hommes. Une seconde vague de nominations, celle des secrétaires d'État, est attendue prochainement.
Il est également à noter que huit ministres proviennent de l'UMP ou de LR.
Nominations controversées
La nomination d'Amélie Oudéa-Castera à la tête de l'Éducation et des Sports a suscité l'inquiétude et la colère des syndicats d'enseignants. Elle s'est défendue, justifiant le choix de l'école privée pour ses enfants par une critique de l'école publique.
Par ailleurs, la nomination de Rachida Dati à la Culture a été accueillie avec scepticisme et critique par la classe politique et le monde de la culture. Charles Berling, acteur de renom, a exprimé son regret quant au manque de stabilité du ministère.
Réactions politiques
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a critiqué le choix de Rachida Dati pour le ministère de la Culture et a adressé un message de soutien aux acteurs culturels. Emmanuel Macron, de son côté, prévoit de rencontrer les parlementaires de sa majorité ainsi que ceux qui la soutiennent.
Attentes du secteur de la Santé
La Fédération hospitalière de France interpelle la ministre Catherine Vautrin et l'exhorte à renforcer le secteur de la Santé.
Lutte contre le harcèlement scolaire
Gabriel Attal a annoncé une lutte sans merci contre le harcèlement scolaire lors de sa visite dans un collège. De son côté, Amélie Oudéa-Casera a justifié la gestion de deux portefeuilles parallèles par l'existence de synergies entre l'éducation et le sport.