La précarité financière est le quotidien de nombreux étudiants en France. Pour combler ce manque à gagner, plus d'un million d'entre eux se trouvent dans l'obligation de travailler en parallèle de leurs études. Heureusement, une proposition de loi pourrait leur apporter une aide précieuse.
Les étudiants face à un besoin de travailler
En France, environ 1,2 million d'étudiants sont contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins en plus de leurs études. Leurs emplois, souvent payés au salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) ou moins, leur permettent une rémunération moyenne de seulement 400€ par mois. Une somme loin d'être suffisante pour couvrir l'ensemble de leurs frais.
La prime d’activité : un soutien aux faibles revenus
Actuellement, la prime d'activité est une aide financière qui s'adresse aux travailleurs modestes. Pour en bénéficier, il faut toucher au moins 78% du Smic chaque mois, un seuil difficile à atteindre pour un grand nombre d'étudiants salariés.
Une proposition pour abaisser le seuil d’éligibilité
Le député Stéphane Viry a récemment proposé d'abaisser ce seuil à 65% du Smic. Ce projet est actuellement en cours d'examen à l'Assemblée nationale. S'il était adopté, il permettrait à davantage d'étudiants de prétendre à cette prime d'activité.
Des limitations possibles de cette réforme
Néanmoins, cette proposition de loi pourrait ne pas bénéficier à tous les étudiants travailleurs. En effet, la majorité d'entre eux ne touchent pas 1000€ par mois, somme correspondant à peu près au seuil actuel de 78% du Smic. Seuls 10% des étudiants-travailleurs seraient donc éligibles à la prime si le nouveau seuil de 65% du Smic était appliqué.