La France a connu dernièrement une série de manifestations contre la nouvelle loi immigration qui a suscité l'indignation de nombreux citoyens.
Une mobilisation nationale
Partout en France, la contestation se fait sentir. En effet, plus de 150 communes ont été le théâtre de rassemblements, démontrant l'ampleur de la mobilisation. À Bordeaux, ils étaient environ 3 000 personnes dans la rue, tandis qu'à Marseille, le nombre de manifestants a atteint les 2 000. Dans les villes de Bayonne, Limoges et Niort, des centaines de personnes ont répondu présentes à l'appel. À Lille et à Caen, le nombre de protestataires était approximativement de 2 000, et jusqu'à 4 000 personnes à Toulouse ont fait entendre leur désaccord.
Un texte controversé
Le texte de la loi a été vivement critiqué par de nombreux opposants. Jacques Toubon, ancien défenseur des droits de l'homme, a même qualifié ce texte de « contraire à nos principes constitutionnels ». Un appel à la mobilisation a été lancé par 200 personnalités et a trouvé écho chez 300 élus de gauche.
En attente d’une décision
Le Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer sur la conformité du texte le 25 janvier, est particulièrement attendu par les partisans comme les opposants de cette loi. Les membres de la droite craignent que certaines clauses-clés du texte soient supprimées pour anticonstitutionnalité, tandis que la gauche espère une répression maximale du texte.
Défense du texte
Pour défendre le texte, le parti Les Républicains a élaboré un mémoire de 36 pages qu'il a remis au Conseil constitutionnel. Une délégation de députés de la Nupes a été également entendue par le Conseil constitutionnel pour donner son point de vue sur le texte de loi.