Le climat français peut-il influencer votre investissement immobilier dans les prochaines décennies ? Une étude récente pourrait bien vous éclairer à ce sujet.
Quels sont les risques climatiques majeurs d'ici 2050 ?
Une enquête menée par le cabinet Risk Weather Tech, publiée par le magazine Mieux vivre votre argent, s'est penchée sur la question. Ils ont établi une cartographie des cinquante plus grandes villes de France, évaluant les risques climatiques auxquels chacune pourrait être confrontée dans les prochaines décennies.
Les dangers examinés comprennent :
- Inondations
- Submersions
- Incendies
- Affaissements
- Épisodes de grêles
- Vagues de chaleur
Les villes les plus à risques
D'après l'étude, certaines villes semblent particulièrement menacées. Aix-en-Provence et Marseille, par exemple, sont susceptibles de connaître des incendies et des vagues de chaleur. Avignon, Bordeaux, Lyon, Toulouse et Villeurbanne risquent surtout des inondations et des vagues de chaleur. Perpignan, Toulon et Nîmes pourraient également faire face à trois défis : inondations, incendies et vagues de chaleur. Enfin, Grenoble semble être la seule ville à risque d'affaissement en plus des inondations et des vagues de chaleur.
Il ressort de ces données que la majorité des villes à risque se trouvent dans le sud de la France, en particulier sur le pourtour méditerranéen.
Acheter dans ces villes reste possible
Malgré ces prévisions, l'achat de biens immobiliers dans ces communes reste envisageable. Les plans de prévention des risques, déployés par l'État et les municipalités, ont pour objectif de limiter les impacts de ces dangers climatiques.
Il ne faut pas non plus oublier que les risques climatiques ne doivent pas être le seul critère d'investissement. C'est un facteur à considérer, certes, mais il ne doit pas occulter les autres aspects d'un investissement immobilier.
L'importance croissante des risques climatiques
Les futurs propriétaires devront de plus en plus prendre en compte ces risques climatiques lors de l'achat d'un bien.
Quant aux estimations de dévaluation des biens en fonction de ces projections, elles sont pour l'instant impossibles à réaliser en raison de la volatilité du marché immobilier.