Des réformes majeures ont été annoncées par Emmanuel Macron lors de sa dernière conférence de presse, touchant divers domaines allant de l'éducation à la sécurité, en passant par la fiscalité et l'énergie.
Education : des mesures pour la jeunesse
Un fort accent a été mis sur l'éducation, le Président ayant exprimé son souhait de reprendre le contrôle des écrans pour les jeunes. Les cours d'éducation civique seront remaniés et les cours de théâtre deviendront obligatoires au collège et au lycée. L'uniforme à l'école sera également expérimenté avec une perspective d'obligation en 2026. Enfin, le service national universel sera généralisé en seconde.
Des opérations de sécurité renforcées
La sécurité n'a pas été négligée, avec l'annonce de dix opérations policières hebdomadaires contre les narcotrafiquants.
Politiques sociales et de santé : des projets ambitieux
Au niveau social, le soutien aux classes moyennes et la valorisation du travail et du mérite ont été mis en avant. On note aussi un projet de régularisation des médecins étrangers, ainsi que le soutien à la transition écologique dans l'agriculture et les transports. Les consommateurs de médicaments et les usagers des urgences seront davantage responsabilisés.
En termes de santé, une “rémunération plus intelligente” des médecins est prévue pour lutter contre les déserts médicaux, accompagnée d'un investissement dans le secteur de la Santé et de la promotion de la téléconsultation.
Impôts, énergie et natalité : des annonces majeures
Le Président a également annoncé une baisse de 2 milliards d'euros d'impôts en 2025. En matière d'énergie, les “grands axes pour les huit prochains” réacteurs nucléaires seront annoncés cet été.
Enfin, concernant la natalité, la création d'un congé de naissance de six mois pour les deux parents est envisagée, ainsi qu'un plan de lutte contre l'infertilité.
Commentaires politiques et affaires en cours
Emmanuel Macron a également exprimé sa défiance envers le Rassemblement national et appelé à s'attaquer plus fermement au chômage, à la désindustrialisation et à l'immigration. Concernant l'affaire Amélie Oudéa-Castéra, il a reconnu un “propos maladroit” tout en minimisant grâce à ses excuses.