"Votre véhicule est rempli d’objets et de métaux" : Il vole des câbles à la déchetterie, le tribunal le condamne

Votre voiture, une mine d’objets et métaux précieux : Condamné pour vol de câbles à la déchetterie

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Face au juge, il se déclare innocent. Cependant, les preuves vidéo et le déroulement des événements relatés lors de l’audience au tribunal de Tarbes semblent clairement indiquer sa culpabilité. « La gendarmerie a été alertée près du site de la déchetterie de Hèches après qu’une riveraine ait signalé la présence de deux hommes transportant des paniers remplis d’objets. Elle a décrit leur habillement et a même filmé une partie de l’incident, » rapporte la présidente du tribunal. Suite à cet appel, les gendarmes ont arrêté un véhicule contenant le prévenu et son beau-frère : « Les gendarmes ont observé que votre voiture était chargée d’objets et de métaux, et ont procédé à votre identification. Ils ont également constaté des dommages sur une partie du grillage de la déchetterie et le vol de certains objets. » Il semble que les deux hommes aient volé des câbles entre autres, et une pince coupante a été trouvée sur le complice du prévenu.

Les aveux du beau-frère

Le beau-frère du prévenu, qui était mineur au moment des faits, a finalement admis sa participation, mais « vous niez, affirmant que vous avez été arrêtés parce que vous étiez simplement au mauvais endroit, au mauvais moment, » poursuit la présidente. Elle invite alors le prévenu à regarder les captures d’écran de la vidéo filmée par la voisine : « Sur ces images, on distingue des individus portant les mêmes vêtements que ceux décrits par les gendarmes. Ils ne confirment pas formellement votre identité, mais reconnaissent le véhicule dans lequel vous étiez, et que vous conduisiez… » affirme la présidente. « Je n’étais pas là, peut-être qu’il y est allé sans que je le sache, mais je ne crois pas, » se défend le prévenu. Mais alors, que faisait-il à Hèches, près d’une déchetterie, loin de chez lui? « Les déchetteries sont fermées le dimanche, on se demande ce que vous faisiez là, » questionne la présidente. « Nous nous promenions, je m’étais arrêté pour uriner, » répond-il. Des justifications qui n’ont pas convaincu le procureur. « Avec ces indices et les aveux de votre complice, la condamnation s’impose, » a-t-il plaidé. Il a demandé une peine de quatre mois de prison ferme. Finalement, le tribunal a condamné le prévenu à 140 heures de travail d’intérêt général à réaliser sous 18 mois.

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