Découvrez Sultan Al-Jaber, le président de la COP28 et PDG de la compagnie pétrolière Abu Dhabi National Oil Company, qui fait parler de lui suite à des déclarations controversées sur la transition énergétique.
Ses points de vue sur les énergies fossiles
Al-Jaber s'est exprimé sur l'élimination des énergies fossiles lors d'une discussion avec Mary Robinson, l'ancienne présidente irlandaise. Selon lui, aucune étude scientifique ne démontre de façon probante que l'arrêt des énergies fossiles permettrait de contenir le réchauffement climatique à 1,5°C. Ce positionnement a suscité beaucoup de réactions.
Sa demande pour une transition énergétique maîtrisée
Le président de la COP28 ne s'oppose pas à la fin des énergies fossiles. Il demande simplement une feuille de route claire pour y parvenir sans entraver le développement socio-économique. Réduire et éliminer les énergies fossiles est, selon lui, une étape inéluctable.
Sa réaction face à la controverse
Suite au tollé provoqué par ses propos, Al-Jaber s'est dit surpris par les critiques. Il a mis en avant son expérience en tant qu'ingénieur et son respect de la science. Il a ainsi rappelé que la science soutient l'impératif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et de diminuer les émissions de 43% d'ici 2030.
La priorité de sa présidence à la COP28
Malgré la controverse, Sultan Al-Jaber reste ferme sur ses objectifs en tant que président de la COP28. Sa priorité est de maintenir le cap sur la cible de 1,5°C de hausse des températures. Un défi majeur, pour lequel il compte utiliser toutes les ressources à sa disposition.