Le samedi 2 décembre, près de la tour Eiffel, une attaque a semé le chaos en plein Paris. Armand R., un individu franco-iranien de 26 ans, a attaqué des touristes avec un couteau et un marteau.
Les faits
Le lieu initial de l'attaque est la station Bir Hakeim. Par la suite, Armand R. a continué son parcours sanglant dans le 16e arrondissement, blessant deux autres touristes dont un ressortissant anglais touché à l'oeil avec un marteau. Le bilan fait état d'une personne tuée et de deux autres blessées. La victime mortelle est un jeune homme de 23 ans possédant la double nationalité allemande et philippine.
Le suspect
Armand R. est rapidement maîtrisé et arrêté avant d'être placé en garde à vue pour assassinat et tentatives d'assassinats en lien avec une entreprise terroriste. Il est connu des services de renseignement pour sa radicalisation islamiste. Il avait d'ailleurs été condamné en 2018 à cinq ans de prison pour la planification d'une attaque à La Défense en 2016. Après sa libération en 2020, il avait été placé sous contrôle judiciaire et suivi par le dispositif Micas, visant à prévenir des actes terroristes.
Le mobile
Après son interpellation, Armand R. aurait tenté de justifier son acte en affirmant ne plus supporter “que les Arabes soient tués en Afghanistan et en Palestine”. Il avait exprimé la volonté de mourir en martyr. Ce mobile est corroboré par une vidéo dans laquelle il apporte son soutien à l'État islamique, tournée avant son passage à l'acte.
Les réactions
Emmanuel Macron, le président de la République, exprime ses condoléances à la famille de la victime et parle d'”attaque terroriste”. Gérald Darmanin félicite l'action rapide de la police et insiste sur la position inébranlable de la France face au terrorisme. De son côté, Elisabeth Borne rend hommage aux victimes et salue le courage des forces de l'ordre.
La suite de l’enquête
La suite des investigations vise à préciser les circonstances exactes de l'attaque et le parcours de l'assaillant. Trois proches du suspect, ses parents et sa soeur, ont également été placés en garde à vue. Le suivi psychiatrique d'Armand R. a été confirmé, soulevant des interrogations sur la surveillance des individus radicalisés et le traitement des troubles psychiatriques dans le contexte de sécurité nationale.