La situation en Palestine fait couler beaucoup d'encre, principalement à la suite de l'attaque contre l'Institut français de Gaza et l'évacuation de citoyens français. Découvrez toute l'actualité de ces derniers jours.
Attaque de l’Institut français et évacuation de citoyens
L'Institut français de Gaza a été la cible d'une frappe israélienne le 3 novembre. Les autorités françaises sont en recherche d'informations concernant le motif de cette attaque. Par ailleurs, une ambulance a été prise pour cible à l'entrée de l'hôpital al-Shifa de Gaza. Les autorités palestiniennes ont fait état de 13 morts et 26 blessés suite à ces événements. Dans ce contexte, 34 ressortissants français et leurs familles ont été évacués de Gaza, une action qui fait partie d'une série d'évacuations de citoyens étrangers aidée par l'Egypte.
Conférence humanitaire à Paris
Dans le cadre du Forum de Paris sur la Paix, une conférence humanitaire sera organisée le 9 novembre, comme l'a annoncé Emmanuel Macron. Cette conférence verra la participation de représentants d'Etats, d'organisations internationales, d'entreprises et d'ONG.
Situation régionale tendue
De son côté, Israël affirme avancer dans la bande de Gaza et mène par ailleurs des attaques contre le Hezbollah au Liban. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti d'une potentielle guerre totale et met en cause les Etats-Unis comme responsables du conflit à Gaza. Le Hamas compte, pour sa part, libérer des otages étrangers dans les prochains jours.
Préoccupations internationales et bilan de victimes
L'ONU a exprimé son inquiétude concernant le sort des civils palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Par ailleurs, les chiffres des victimes de la guerre sont difficiles à vérifier, ceux fournis par le Hamas étant contestés. Le bilan des victimes françaises est actuellement de 37 morts et 9 disparus.
Position des Etats-Unis et appels au cessez-le-feu
Les Etats-Unis soutiennent Israël, considérant son droit de se défendre. Ils appellent à des pauses humanitaires mais ne soutiennent pas l'idée d'un cessez-le-feu. Israël a également refusé un arrêt des hostilités tant que les otages n'ont pas été libérés.