La fin de l'année 2023 s'annonce tendue pour Emmanuel Macron avec une fracture au sein de sa majorité suite à l'adoption de la loi immigration, et des rumeurs de remaniement ministériel en janvier prochain pour redynamiser son quinquennat.
Dissensions internes et possible remaniement
Les tensions se cristallisent notamment autour de la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak. Sa proposition de retirer la Légion d'honneur à Gérard Depardieu et son opposition à la loi immigration ont suscité de vifs débats. Elisabeth Borne, actuelle Première ministre, pourrait quant à elle quitter son poste. Sébastien Lecornu, Bruno Le Maire et Jean-Yves Le Drian sont cités comme potentiels successeurs.
Turbulences au ministère de la santé
Aurélien Rousseau a démissionné en réaction à l'adoption de la loi immigration. Sa remplaçante, Agnès Firmin Le Bodo, est déjà sous le feu des projecteurs pour des cadeaux non déclarés. Un véritable scandale pour le ministère.
Une ministre de l’enseignement supérieur fait de la résistance
De son côté, Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a vu sa démission refusée malgré son opposition aux mesures concernant les étudiants étrangers. Elle a reçu des assurances du président et de la cheffe du gouvernement sur la révision de ces mesures.
Critiques et fatigue politique
Le gouvernement fait face à des critiques virulentes et l'on sent une certaine fatigue politique. Un remaniement ministériel en janvier serait à l'étude pour insuffler un nouvel élan à la majorité.
Les évolutions pourraient se faire à tous les niveaux : Matignon, ministères, administration centrale. Emmanuel Macron envisagerait également un changement au sein de son cabinet à l'Élysée, ce qui accentue encore un peu plus le fossé entre lui et la Première ministre.
Un enjeu politique majeur pour Macron
Le Journal du Dimanche évoque la piste de Bruno Le Maire pour remplacer Élisabeth Borne à Matignon. Un défi de taille pour Macron : rebondir politiquement avec la volonté de réaliser l'objectif ambitieux du plein emploi.