Le démarrage officiel de la campagne pour les élections européennes est reporté par Renaissance et ses alliés. Cet élément est un signe de certaines difficultés au sein du parti du chef de l'État.
Une tête de liste est essentiellement requise pour mener une campagne efficace, mais aucune nomination n'a été faite à ce jour. Ce retard est significatif, notamment parce que la réunion de la Commission nationale d'investiture du parti a vu son déroulement différé.
Il est à noter que plusieurs noms sont évoqués pour mener la liste : Olivier Véran, Bruno Le Maire, Julien Denormandie et Jean-Yves Le Drian. Parmi ces politiques, Jean-Yves Le Drian semble être le favori d'Emmanuel Macron.
Malgré l'absence d'une tête de liste, les éléments de campagne sont déjà réunis : un slogan a été concocté, des stratégies établies et les dates des meetings sont fixées. Ceci pourrait laisser penser que Macron n'accorde pas une importance primordiale à la nomination d'une tête de liste.
Le dernier sondage Ifop-Fiducial positionne la liste macroniste entre 18 et 19%, ce qui la place à 10 points de distance de celle du Rassemblement national. Ces chiffres soulèvent des préoccupations quant à la performance de la liste.