La DGSI ne néglige pas l'éventualité de violences orchestrées, notamment avec un risque réel de déstabilisation provenant de la Russie.
Les risques de déstabilisations russes
Des actions violentes instigées par la Russie peuvent menacer la tranquillité de l'Hexagone. Il y a quelques mois, les actes d'antisémitisme visibles à travers les tags d'étoiles de David en France ont été relatés à une probable ingérence numérique russe. La DGSI, dans ses notes, signale que ces situations perturbatrices pourraient se rééditer.
Méthodes et objectifs de déstabilisation
Les services secrets russes emploient des stratégies alternatives, faisant appel à des réseaux de « proxies » ou intermédiaires. Avec pour but d'accentuer les divergences et les clivages internes à la société française sur des sujets variés comme la réforme des retraites, le conflit israélo-palestinien, ou encore les JO 2024. En s'affichant ouvertement favorables aux intérêts de la Russie, ils critiquent la politique étrangère de la France, des États-Unis ou de l'OTAN.
Modalités d’actions
Les actions envisagées pourraient s'apparenter à des délits de droit commun (tags, affichage, etc.) mais pourraient également revêtir un caractère violent. Les dissidents russes ou des ressortissants ukrainiens pourraient être particulièrement ciblés.
Appel à la vigilance
La DGSI incite les forces de l'ordre à rester en alerte vis-à-vis de toute manifestation de ces activités. Des signes « faibles » comme la participation de membres de la communauté russophone ou la publication des délits sur les plateformes sociales doivent être surveillés de près.