Le 17 novembre dernier, Emmanuel Macron a convié plusieurs partis politiques français à la deuxième édition des rencontres de Saint-Denis. Un événement pensé pour favoriser un dialogue au-delà des divergences politiques.
Un faible taux de participation
Force est de constater que la majorité des formations politiques n'ont pas répondu présent à l'invitation du président. Les absences ont d'ailleurs été remarquées, portant un coup à la volonté de Macron de créer une unité entre les différents partis.
Qui étaient les absents ?
Éric Ciotti des Républicains, Manuel Bompard de La France Insoumise, et Olivier Faure du Parti Socialiste ont décliné l'invitation. Les motifs de refus varient, allant de la critique d'une « mise en scène » politique à la désapprobation des « exercices monarchiques ».
Qui étaient présents ?
Mis à part ces trois absents notables, la rencontre a tout de même réuni des représentants d'EELV, du Parti communiste, du Rassemblement National, de l'UDI, du Parti radical de gauche, de Renaissance, d'Horizons, du MoDem et du Parti radical.
Quels étaient les sujets à l’ordre du jour ?
Les thèmes principaux abordés lors de cette réunion étaient l'évolution du périmètre de référendum et l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. Sur le premier point, un désaccord majeur a été noté concernant la proposition d'un référendum sur l'immigration, idée soutenue uniquement par Jordan Bardella du Rassemblement national.
Quant à l'idée d'une facilitation de l'organisation du référendum d'initiative partagée (RIP), Macron a exprimé sa volonté de l'encourager, à condition que celui-ci ne concerne pas un texte déjà débattu au Parlement.
Un bilan mitigé
Il est à noter que cette deuxième édition des Rencontres de Saint-Denis a semblé décevoir autant que la première. En effet, l'année précédente, ce rendez-vous avait été jugé peu fructueux, avec un manque notable de résultats concrets.