Sur un scénario digne d'un film policier, Jamilah Habsaoui, la maire d'Avallon, fait face à une situation complexe. En effet, elle se retrouve au cœur d'une affaire de trafic de drogues impliquant également deux de ses frères.
Suspicion et mises en examen
Le 10 avril, une mise en examen a été annoncée pour six personnes, dont Jamilah Habsaoui. Suite à cette annonce, sept individus ont été interpellés par les forces de l'ordre. Parmi eux, la maire d'Avallon et deux de ses frères.
Découverte inquiétante
Le domicile de Mme Habsaoui a révélé une découverte troublante. Pas moins de 70 kg de cannabis y ont été trouvés. Plus étonnant encore, près d'un kilo de cocaïne, vingt lingots d'or et 7 000 euros en liquide ont aussi été découverts sur place. Le domicile familial est suspecté d'avoir servi de lieu de stockage pour la marchandise.
Une information judiciaire ouverte
Une information judiciaire pour “trafic et détention de stupéfiants” a été ouverte. Bien que Mme Habsaoui ne soit pas la cible principale, les soupçons à son encontre restent sérieux. L'objectif principal de cette affaire semble être l'un de ses frères, connu pour des affaires de trafic de stupéfiants.
Position de Habsaoui et de ses frères
Malgré les soupçons, Mme Habsaoui est présumée innocente jusqu'à preuve du contraire. L'un de ses frères, Rachid Habsaoui, a reconnu son implication dans cette affaire. Il affirme néanmoins que sa sœur ignorait tout de la présence de drogues chez elle.
Une enquête préliminaire en cours
Lancée en octobre 2023, une enquête préliminaire cherche à établir les faits. Les deux frères de la maire d'Avallon sont suspectés de vendre régulièrement des stupéfiants à partir du domicile de leur sœur.
Conséquences politiques et sociales
En raison de cette affaire, Jamilah Habsaoui a été mise en retrait de son rôle politique. Elle était auparavant Conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité de Bourgogne-Franche-Comté, mais cette délégation a été suspendue par la présidente socialiste de la région, Marie-Guite Dufay. Cette affaire a également engendré une campagne haineuse à l'encontre de Mme Habsaoui sur les réseaux sociaux, une campagne aux accents xénophobes hélas.