Le comportement du député Quentin Bataillon lors d'une récente émission télévisée a suscité une vague de critiques. Sa manière de gérer l'audition de Yann Barthès lors d'une commission d'enquête sur la télévision numérique terrestre n'a pas été bien accueillie, déclenchant des réactions passionnées au sein du monde politique.
Une attitude déplorée
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a soulevé la nécessité d'une plus grande retenue dans les déclarations publiques. Les réactions les plus acerbes proviennent cependant de la gauche. Manuel Bompard, du parti La France insoumise, reproche à Bataillon de protéger Cyril Hanouna, qui a été sanctionné par l'Arcom. Anne Hidalgo, maire de Paris, a franchi un pas supplémentaire en demandant sa démission.
Un regret exprimé
Face à cette montée de critiques, Quentin Bataillon a reconnu une certaine maladresse dans son approche et a exprimé des regrets.
Le devoir de réserve en question
La majeure partie des critiques porte sur le respect du devoir de réserve du président d'une commission d'enquête. Malgré les accusations, il faut noter que les commentaires de Bataillon sur Yann Barthès n'ont pas enfreint le secret de l'audition, qui a été diffusée au public. Il est également intéressant de rappeler que le président d'une commission d'enquête ne peut pas être démis de ses fonctions. Seule une démission de sa part est envisageable.