Robert Badinter : Les secrets cachés derrière sa lutte pour l’abolition de la peine de mort

Le 8 février 2024 marque la date du décès de Robert Badinter, ayant rendu son dernier souffle à son domicile de Paris à l'âge de 95 ans.

Il fut ministre de la Justice pendant la présidence de François Mitterrand, de 1981 à 1986. Sa figure est associée à l'abolition de la peine de mort en France, réforme majeure qu'il a portée. Ses autres importants travaux comprennent la dépénalisation de l'homosexualité et une série de réformes destinées à humaniser les conditions carcérales et améliorer le statut des .

En réaction à cette annonce, Emmanuel Macron promet un hommage national. Il décrit Badinter comme “une figure du siècle, une conscience républicaine”.

Une pluie d’hommages pour Robert Badinter

L'annonce de sa disparition a provoqué une vague d'hommages venant de la sphère , d'associations et de diverses personnalités. Julien Clerc notamment, rappelle l'abolition de la peine de mort et se souvient de sa rencontre avec l'homme. Lionel Jospin le qualifie de “haute figure intellectuelle et morale”, tandis que Valérie Pécresse déplore la perte d'une “grande voix humaniste française”.

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Nicole Belloubet, la ministre de l'Éducation nationale, rend hommage à “l'homme d'État, l'immense garde des Sceaux, l'avocat”. Badinter est aussi salué par l'Unicef, qui le considère comme un “membre émérite de notre comité de parrainage”.

Badinter, une figure historique

Le discours sur la peine de mort prononcé par Badinter devant l' est considéré comme un moment historique de la politique française. Il est aussi honoré par Pierre Hoffman, bâtonnier de Paris, comme “l'exemple de la droiture et de la justesse”.

Les hommages se multiplient également devant son domicile parisien. François Hollande se remémore les recommandations de Badinter sur des sujets internationaux. Même Marine Le Pen rend un hommage sobre à Badinter, provoquant la colère de certains à gauche. Amnesty International souligne que son combat contre la peine de mort “est bien vivant”.

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